3-7-2 : La solution initiale

Mise à jour : 23 novembre 2023, Antidote 11.

 

Préambule :

Nous sommes le 25 novembre 2020, un article dans le Figaro, une nouvelle aux infos du 20 H à la télé le lendemain, dit qu'à partir de l'été 2021 le chauffage gaz sera interdit dans les maisons neuves.
Quelques mois plus tôt, j'avais lu que le remplacement des chaudières au fuel par une autre chaudière au fuel était lui aussi interdit, au nom de la transition écologique.
Ces deux points justifient la remise à jour des chapitres sur le chauffage central électrique.
La solution ne changera pas, mais un recalcul de la rentabilité en 2020 s'impose.

Fin 2022 le remplacement d'une chaudière au gaz par une autre chaudière au gaz est toujours autorisé.
Entre le manque de gaz avec la guerre en Ukraine, avec le manque d'électricité avec les centrales nucléaires arrêtées, il est urgent de ne rien faire ?

 

La solution initiale :

J'avais acheté en 1998 une maison "2 faces et demie" (compte tenu du décalage en profondeur) équipée d'un chauffage au fuel.
Mon épouse se souvient que nous avons fêté le passage à l'an 2000 dans cette maison.
Cette maison, en région Lyonnaise, fait partie d'un lotissement construit entre 1975 et 1978 qui comprend 100 maisons identiques.
La différence entre les maisons vient de l'orientation de ces maisons entre elle, et du terrain.
Le chauffage initial de ces maisons est électrique par convecteur ("les grille-pain"), ce qui n'est pas ce que l'on fait de mieux.

Cette maison comprenait :
Un sous-sol totalement enterré de 60 m² et non chauffé.
Un rez-de-chaussée de 60 m2, dont un garage de 20 m² non chauffé.
Un étage de 60 m2.
L'isolation est constituée de cloisons de plâtre sur les murs avec sans doute de la laine de verre derrière, de vitres à double vitrage de faible épaisseur 4-4-4, de 20 cm de laine de verre dans les combles initialement + le tassement au fil du temps, et de 5 cm de laine de verre sous le plafond du sous-sol, dans les zones chauffées au-dessus.

Le précédent propriétaire, pour faire des économies sur le prix du chauffage, s'est fait installer un chauffage central au fuel, avec la chaudière et les cuves de fuel dans le sous-sol.
Le sous-sol étant totalement enterré, la ventilation du sous-sol est assurée par deux petites ouvertures de 40x8 cm dans deux angles.
Chaudière et cuves étaient distantes d'un mètre sans la moindre séparation par des cloisons.
Le conduit de cheminée sortait du sous-sol à l'extérieur, et le haut de la cheminée se trouvait à la hauteur des fenêtres du premier étage.
Mon voisin a eu la "chance" d'avoir cette cheminée à 3 m de la fenêtre de sa chambre...
Des radiateurs à eau ont été installés dans toutes les pièces chauffées, l'installation des radiateurs et de la tuyauterie n'est pas critiquable.

Le constat, en vivant dans la maison, était sans appel :
Le sous-sol était inexploitable à cause des odeurs de fuel, ne croyez surtout pas ceux qui disent qu'une installation au fuel cela ne sent pas.
J'ai ajouté une VMC de 300 m³/heure dans le sous-sol, les odeurs ne remontaient plus, mais le linge qui séchait dans le sous-sol sentait quand même le fuel.
Ma fille avait la fenêtre de sa chambre à 1 m de la sortie de la cheminée, elle était asthmatique avec le traitement qui va avec (Ventoline).
Une chaudière au fuel est bruyante, et me réveillait la nuit. (Le quartier est très calme).
Enfin mon voisin m'a fait comprendre qu'une simple lettre recommandée suffisait pour me faire arrêter le chauffage et la production d'eau chaude qui va avec.
Pourquoi ne l'a-t-il pas fait dès le premier jour d'installation avec le vrai coupable sous la main ?
(Pour avoir rencontré l'installateur, j'ai la preuve qu'il a fait signer un papier dégageant sa responsabilité pour l'installation non conforme de la cheminée).

 

Pour cause de mutation professionnelle, j'ai vendu cette maison en juin 2009, pour en racheter une autre en Auvergne, maison équipée d'un chauffage gaz toujours en fonctionnement fin 2022.

 

Dôme Acoustique