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Le site de Dominique, un amateur passionné

 

1-1-1-2 : Les audiophiles

Mise à jour : 27 janvier 2023, Antidote 11.

 

Je suis resté au moins deux ans sur un forum audiophile, pour essayer de comprendre l'approche de ces amateurs de hi-fi.
Je ne suis pas certain d'y être arrivé et certains points méritent d'être détaillés.
J'ai quitté ce forum lorsque j'ai su que les professionnels y étaient acceptés. Les problèmes que cela pose sont expliqués plus bas dans le chapitre.
Normalement, il suffit de lire la page d'accueil ou la charte d'un forum pour savoir si les professionnels sont, ou ne sont pas acceptés.
Le fait que le forum ait aujourd'hui disparu ne change rien à mon propos, les faits se retrouvent sur d'autres forums.

Les audiophiles sont par définition les puristes du son, puriste à l'extrême, souvent sans le recul suffisant pour beaucoup d'entre eux pour bien analyser les choses.
Leur approche est de rechercher la meilleure écoute possible, ce point n'est pas critiquable, quel qu'en soit le prix, là je ne suis plus d'accord.
Donnez-leur un appareil, un accessoire, ils vont l'écouter.
S'ils entendent un son différent, je ne veux pas parler ici d'amélioration, ils porteront l'appareil aux nues.
S'ils trouvent une faille technique superficielle, un CI qui n'est pas le tout dernier souhaité par exemple, l'appareil peut se faire démolir aussi vite qu'il a été encensé.
Pas assez d'objectivité dans ces avis, tout n'est pas basé sur l'écoute, et n'est en aucun cas vérifié par une mesure objective.

Le fin du fin est dans les accessoires et particulièrement les câbles.
Les différences sont infimes, et certains vous démontrent qu'un test en double aveugle, qui est le seul à pouvoir prouver l'absence de différence, ne s'applique pas à la hi-fi.
Notre audiophile doit, pour pouvoir donner un avis, savoir quels sont les appareils écoutés. Le son seul ne lui suffit pas. Chacun appréciera le degré de subjectivité de l'approche.

Mais il faut avant tout commencer par une définition correcte de la haute fidélité, non pas en matière de performance minimale du matériel, mais en matière de ce que doit être la référence sonore de nos écoutes.

 

Une définition :

Définition trouvée sur un forum, copiée sans état d'âme.
Sur le forum la source n'est pas indiquée non plus.

Audiophile :
Un audiophile, du latin audire (entendre) et du grec philein (aimer), désigne habituellement un amateur de hi-fi, mais dont l’objectif peut dévier d’une quête de hi-fi vers celle, essentiellement subjective, de satisfaction auditive.
C'est un individu s’intéressant à la reproduction sonore et à ses techniques.

 

L'auditeur :

Par ce terme barbare, "l'auditeur", je veux parler de celui qui écoute la musique.

Le but de la hi-fi est de vous donner l'illusion d'entendre chez vous, sur votre chaîne, ce que vous pouvez entendre au concert acoustique en direct.
Je pense que personne ne contestera ce point.
Pour pouvoir juger du rendu sonore d'une chaîne, il faut donc le faire par rapport à une référence sonore qui est celle du concert acoustique.

Or beaucoup de ceux qui se disent Audiophile n'ont aucune idée du son réel des instruments, car ils ne fréquentent pas le concert.
Ils cherchent dans leur chaîne un son qui leur plaît, ce qui est leur droit le plus grand, même si ce son n'a aucun rapport avec le son réel des instruments.

À partir de là vous pouvez trouver des conseils sur le choix de tel ou tel appareil, choix fait exclusivement à l'écoute, choix qui ne vous conviendra absolument pas, car vous n'avez pas "les mêmes valeurs musicales".
Les conseils sont souvent précédés d'un "quels sont vos goûts musicaux ?" pour essayer de ne pas trop tomber à côté.
Pour moi c'est peine perdue, à partir du moment on vous n'avez pas la référence du concert, ce qui vous plaît ne plaira pas à votre voisin, et tout échange sur le son des appareils est un dialogue de sourds, ou de la publicité déguisée.

Je suis amateur de musiques, celles entendues au concert, et je veux retrouver chez moi le même équilibre sonore, le même timbre des instruments.
Pour y arriver, j'ai dans ma chaîne l'appareil banni par les audiophiles, un égaliseur.
L'égaliseur était matériel avec une correction juste en amplitude, il est passé en logiciel dans le PC de musique dématérialisée avec une correction par convolution de la phase acoustique et de l'amplitude.
Associé à la méthode de réglage qui convient, ma courbe cible, obtenue au point d'écoute et réglé une fois pour toutes, je retrouve chez moi ce que j'entends au concert, et je suis content comme ça.
Libre à vous de prendre cette méthode comme référence, ou de faire à votre idée.
Par contre, je n'accepterai pas que l'on me dise que la méthode est mauvaise, surtout de la part de ceux qui ne vont pas au concert.

En matière de paradoxe, il est amusant de voir que les audiophiles purs et durs, qui recommandent le moins d'appareils possible sur le trajet du signal, n'ont pas de référence sonore précise pour la majorité d'entre eux, et que ceux qui ont des références précises n'hésitent pas a corrigé ce qui doit l'être pour obtenir le résultat voulu.
De quelle hi-fi parlons-nous ? De quels audiophiles parlons-nous ?
Le terme audiophile, galvaudé de la sorte, ne correspond plus à l'idée que je me fais de la reproduction musicale, je vous le laisse bien volontiers.

 

Les Câbles :

C'est le sujet Audiophile par excellence, car les différences ne sont pas mesurables, toutes les comparaisons se font à l'écoute, et les prix sont pour moi abusivement élevés, pour ne pas dire scandaleusement élevés.
Certains sur les forums m'ont même reproché d'en avoir parlé dans le bêtisier sans l'avoir écouté, mais reconnaissez qu'il faut oser proposer un câble à 24800 € : Je n'écoute pas un câble qui coûte 8 fois le prix de ma chaîne complète.
C'est un sujet de discussion sans fin, car tel câble peut être jugé bon entre les appareils A et B, et pas entre les appareils C et D, ou A et D, ou A et C, ou B et C ou B et D.
Nous nageons en plein subjectif.
Ajoutez à ça que les goûts musicaux de l'auditeur entrent en ligne de compte dans le choix du câble.

Les câbles sont utilisés par les Audiophiles pour modifier le rendu de leur installation, et le rendre à leur goût : j'ai lu plusieurs fois "Quel câble pour sublimer tel et tel matériel" !!!
Étant donné que les différences entre deux câbles ne sont pas mesurables, les différences à l'écoute sont elles aussi extrêmement faibles.
Et payer très cher un câble pour une différence minime, ce n'est pas un bon plan pour votre porte-monnaie.
Un gain à l'écoute, oui, mais pas à n'importe quel prix.
Certains parlent de câbles "étouffoir", d'autres de câbles qui "sublime", les adjectifs sont aussi démesurés que les différences à l'écoute sont faibles.

Je ne conteste pas que deux câbles puissent sonner différemment.
Aux prix où ils sont vendus, je refuse catégoriquement aujourd'hui d'envisager le moindre test. (J'en ai fait il y a quelques années.)
Et pour pouvoir refuser, j'ai des arguments objectifs mesurables et vérifiables, par vous, chez vous.
Un argument est détaillé ici, l'autre est dans la non-prise en compte des boucles de masse dans les câbles commerciaux.

J'ai pourtant mis de l'eau dans mon vin, en essayant des câbles de modulation.
J'ai fait les comparaisons en monophonie, avec un câble sur un canal, un autre câble sur l'autre canal, et une comparaison presque instantanée, moins de 0.5 s : voir Essais à l'écoute des câbles, et les conclusions qui ne sont pas à l'avantage du câble commercial écouté...
S'il vous faut plus de 5 mn pour passer d'un câble à l'autre, vous avez oublié le rendu du premier câble écouté...

L'approche câbles des audiophiles est pour moi une approche totalement fausse.
Le principal problème d'une chaîne hi-fi dans une pièce d'écoute est le couplage des enceintes avec la pièce.
Il suffit d'une mesure de la courbe de réponse de vos enceintes, au point d'écoute de votre pièce d'écoute, pour constater des accidents pouvant aller jusqu'à ±10 dB, et très souvent avec plusieurs creux et bosses de ±3 à 5 dB.

Certains d'entre vous ne sont pas convaincus de l'existence de ces bosses et creux importants : les courbes de réponse des fabricants sont toutes parfaitement linéaires.
Les constructeurs font leurs mesures en chambre sourde, pour avoir des conditions parfaitement répétitives.
Vous n'écoutez pas en chambre sourde ?
Donc vous ne pouvez pas avoir la même courbe de réponse puisque le son va se réfléchir sur le sol, le plafond, les murs latéraux, les meubles, avant d'arriver à vos oreilles.
Les creux et bosses de ±3 à 5 dB, ce n'est pas virtuel, c'est la triste réalité chez vous...

L'autre problème est la non-correction de la phase sur les systèmes multivoies.
Les coupures acoustiques des enceintes et des électroniques en passe-haut et passe-bas, les filtres dans les enceintes font varier la phase du grave à l'aigu. Grave, médium et aigu arrivent dans le désordre !!!
(Je pourrai aussi ajouter le non-recul du tweeter par rapport au médium, qui fait que les aigus arrivent à vos oreilles une fraction de seconde avant le médium, et le médium avant le grave.)
Le son entendu au concert acoustique n'a aucun problème de phase.
Donc une chaîne dont la phase n'est pas corrigée par convolution ne sera jamais fidèle au message sonore original.
Ce n'est pas de la Haute Fidélité, quel que soit son prix...

Expliquez-moi la logique qui consiste à aller chipoter des différences non mesurables entre deux câbles, en laissant passer sous silence les accidents dans la courbe de réponse des enceintes dans la pièce, et les centaines de degrés de variation de phase du grave à l'aigu ?
Expliquez-moi comment les oreilles d'or d'un Audiophile peuvent entendre la différence entre deux câbles, sans faire un bon au plafond avec le mauvais couplage des enceintes dans sa pièce d'écoute ? (Les oreilles d'or, c'est du pipeau !!!)
Expliquez-moi comment les creux et bosses de la réponse des enceintes dans la pièce peuvent ne pas perturber fortement une comparaison avec des différences infimes ?
Expliquez-moi pourquoi les journalistes essayeurs ne nous parlent jamais de leurs enceintes et pièces d'écoute quand ils comparent les câbles ?
Une approche commerciale de la hi-fi est un très grand n'importe quoi.

Certains audiophiles réfutent mes propos. C'est leur droit.
C'est bien gentil d'argumenter "musicalité" à tout bout de champ, mais si les paramètres objectifs et mesurables minimaux ne sont pas atteints, de quoi parlez-vous ?
Du son qui vous plaît...
Aucun de ceux qui réfutent mes propos n'a mis un micro dans leur pièce pour savoir objectivement ce qu'il a comme courbe de réponse ni essayé la correction de la phase par convolution pour se rendre compte combien les différences entre deux câbles sont ridicules face aux gains objectifs et mesurables obtenus avec les corrections.
La politique de l'autruche est certainement la plus satisfaisante pour l'esprit : le son n'est pas meilleur lorsque les oreilles sont pleines de sable.

D'autres vous parlent de traitement acoustique, le grand mot est lâché.
Vous êtes certainement comme moi, avec la chaîne dans le salon, salon qui est utilisé par toute la famille, et dont madame ne supportera pas qu'il soit autre chose qu'un salon. (Certains ont divorcé pour cette raison...)
Madame supporte la chaîne dans le salon pour voir un bon film avec un bon son, et ne veut pas des autres contraintes.
Donc le traitement acoustique lourd, le seul qui soi efficace, vous oubliez.
Je n'ai jamais critiqué ceux qui avaient acheté un élément de correction acoustique pour leur pièce, même s'il est trop petit.

Mais alors que faire ?
30 ans d'approche Audiophile font que vous ne faites rien, et cherchez à grands frais les appareils qui compenseront le moins mal les défauts de l'adaptation des enceintes avec votre pièce d'écoute.
Cette approche Audiophile s'appelle aussi "Le fil droit avec du gain" : Le minimum d'appareil, pas de corrections, et tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Vous êtes sur ?

Il existe un appareil capable de modifier finement la courbe de réponse des enceintes dans la pièce, et de la rendre linéaire, ou conforme à vos goûts musicaux.
Sauf que le matraquage sur "le fil droit avec du gain" fait que vous n'envisagez pas un appareil de plus "qui n'apportera que des pertes".
Sauf que la technologie d'il y a 30 ans n'était pas celle qui convenait pour avoir de bons résultats d'écoute, et qu'il a fallu attendre 30 ans d'évolutions sur les PC pour pouvoir enfin faire de la correction par convolution.

Cet appareil c'est le "Correcteur de pièce", appelé aussi "Room Perfect" ou encore "Égaliseur".
Ah ! scandale ! Un égaliseur dans une chaîne hi-fi Audiophile ?
Il y a un vrai problème non traité, celui de l'adaptation de vos enceintes à votre pièce d'écoute, et celui de la correction de la phase.
L'égaliseur est le seul capable de faire les corrections nécessaires.
Donc oui, nous allons ajouter un égaliseur dans notre chaîne pour faire les corrections indispensables, et cesser d'enrichir les marchants avec des câbles et autres accessoires qui n'en sont absolument pas capables.
Mais nous allons faire des corrections qui resteront musicales, et seul un plan d'expérience sur les corrections par convolution générées avec RePhase permet de savoir exactement ce qu'il faut faire, plan que je n'ai jamais vu sur un autre site ou forum...

C'est la combinaison du matériel qui permet de corriger, de savoir ce qu'il faut corriger, comment le corriger, pourquoi le corriger ou ne pas le corriger, qui fera une solution acceptée par les audiophiles, ou une solution essayée et non retenue.
Vous avez essayé et pas retenu les corrections, regardez ce que je propose, comparez avec ce que vous avez fait, et recommencez...

Lorsque vous aurez linéarisé la réponse de vos enceintes dans votre pièce, beaucoup de défauts attribués à tort à tel ou tel appareil vont disparaître.
Lorsque vous aurez corrigé la phase, les ambiances sonores et les détails en arrière plan seront plus audible, l'aigu sera d'une autre classe, les graves seront beaucoup plus net et descendront subjectivement plus bas.
L'écoute va faire un bon en avant. (Un gain sur un câble, c'est du fifrelin en comparaison, pour préciser un peu les adjectifs...)
Vous n'aurez certainement plus envie de changer votre matériel, ou alors vous le ferez pour d'autres raisons qu'un son insatisfaisant.
Un bon réglage ne peut se faire qu'à la mesure, n'oubliez pas ce point, mais un réglage à l'écoute peut commencer à bien dégrossir les choses et faire 80% des corrections sur la phase acoustique.
Si vous savez choisir vos câbles à l'écoute, vous saurez régler 80% des corrections de phase acoustique de la même façon, avec un peu de méthode.

Si une fois les corrections en amplitude et phase acoustique faites, si vous avez encore envie de vous amuser à choisir des câbles, la cerise sur le gâteau est toujours appréciée quand le gâteau est bon...

 

Pour en revenir sur les avis suc cité par mon point de vue assez tranché, je me dois de citer la revue HAUTE FIDÉLITÉ de mars 2011 sur le test de 12 câbles pour haut-parleurs :

Le câble ne peut plus et ne doit plus être considéré comme un vulgaire morceau de fil électrique isolé, et ceux qui persistent dans cette attitude sont dans l'erreur la plus absolue.

Je suis très flatté d'être "dans l'erreur la plus absolue".
Cela ne colle pas avec l'avis de cet audiophile qui m'a écrit : vous avez remis l'église au milieu du village !!!
Le prix des câbles testés va de 374.4 € à 4800 €, pour un prix moyen de 1849.48 €...
La longueur des câbles est de 2x 2.5 m (pour une liaison stéréo), ce qui ne fait le prix moyen au m à 369.90 €. En comparaison le câble pour enceinte de SONO est à 2.50 € le m, 148 fois moins cher.
Beaucoup d'entre nous n'ont pas mis 1850 € dans leur chaîne.
Messieurs les journalistes, en faisant des tests pareils vous êtes totalement à côté de vos pompes : je vous aurai volontiers nommément cité, mais l'article n'est pas signé.
Et pas un d'entre vous n'a parlé de la finition de ces câbles, parfaitement visible sur les photos, et inadmissible au prix demandé.
Savez-vous au moins ce que coûte un manchon thermorétractable, rouge ou noir ?

 

Si je tape volontiers sur le prix des câbles, je dois reconnaître qu'il y a trois paramètres, la résistance, l'inductance et la capacité, qui peuvent les caractériser.
Encore faut-il avoir les valeurs, et comparer ces valeurs avec les résultats subjectifs pour en tirer des enseignements.
R, L et C font un correcteur de courbe de réponse.
Je vous accorde forfaitairement 0.1 dB d'atténuation avec un Q très très faible. (Faute de valeurs connues à utiliser pour donner un vrai résultat).
Très très loin de ce que fait un égaliseur.

 

Électronique :

Le comportement de l'Audiophile, face aux électroniques, est d'écouter le résultat, et de le comparer aux autres références du marché.
Je ne contesterai pas la méthode, mais je demande qu'elle soit assortie à d'autres critères moins subjectifs.
Les mesures, que nos revues françaises oublient de plus en plus, sont une piste.
L'Audiophile répondra qu'il n'y a pas corrélation entre mesures et écoutes.
Un appareil bon à la mesure ne sera pas forcément bon à l'écoute, un appareil mauvais à la mesure le sera aussi à l'écoute.
Commençons par éliminer les appareils mauvais à la mesure, sans complaisance...

J'ai la manie de regarder ce qui se trouve dans les boîtiers de nos appareils hi-fi électroniques, et d'estimer le prix de l'appareil avec le contenu réel de ce qui se trouve à l'intérieur.
Deux critères permettent de faire le prix : le poids du boîtier avec un prix au kg, le poids de l'électronique avec un autre prix au kg.

Lorsque vous tombez sur une électronique ou deux ou trois petites cartes jouent à cache-cache dans un grand boîtier, vous pensez raisonnablement que le prix demandé est trop élevé.
Lorsque vous tombez sur un super boîtier en aluminium taillé dans la masse, ou avec des tôles très épaisses, vous vous posez légitimement la question de savoir si le prix demandé est celui de l'électronique, ou du kg de copeaux de ferraille.

Sur beaucoup d'appareils, je me rends compte que le prix n'est pas celui de la camelote, mais de la qualité d'écoute réelle ou supposée.
Il y a des électroniques prétentieuses et chères, et d'autres qui respectent le client.
Les électroniques qui respectent le client ne sont pas les plus chères, les coffrets sont remplis, et sont réalisés le plus souvent en tôles pas trop épaisses, assemblées vissées.
Vous savez, une tôle découpée au laser, pliée et peinte, ce n'est pas cher...

Je vous propose de comparer le prix de vos électroniques par rapport au prix de cet ampli à 200 € seulement, et de vous poser la bonne question : Pourquoi la hi-fi audiophile est-elle si chère ?
Il n'est pas drôle mon jeu ? Allons, ne faites pas la tête !!!

Behringer A500

 

L'ampli montré ci-dessus a été enterré par un simple petit ampli FDA à 125 €, un FX-AUDIO D802. (Jusqu'à ce que je change de DAC. Avec un bon DAC il est redevenu meilleur que l'ampli FDA).
Les amplis FDA changent complètement le prix au kg de nos électroniques, par rapport au résultat d'écoute obtenu.
Je n'ai pas vu souvent un tel changement d'asymptote dans les produits commerciaux.

 

Une autre mode lamentable consiste à placer l'interrupteur secteur sur la face arrière. C'est un non-sens ergonomique total.
Remarquez il y a encore matière a progrès, en le plaçant sous l'appareil. (Un constructeur l'a fait alors que je pensais avoir écrit volontairement une grosse connerie !!!)
Il est possible de faire encore plus économique, sans interrupteur sur le secteur, et en demandant au client de débrancher la prise secteur.
Elles ne sont pas bonnes, mes idées ? Interrupteur placé dessous : +500 €. Pas d'interrupteur, +1000 €...
Sérieusement, si vous voulez me vendre un appareil, il faut qu'il soit simplement ergonomique, avec les boutons qui servent en face avant.

Lors de la sortie sur le marché des premières LED bleues, la marque CHORD en avait équipé ses appareils, avec de jolis hublots éclairés en bleu.
Pour moi ce genre de design est facturé beaucoup trop cher, et n'apporte rigoureusement rien à la musique, quel que soit les propos tenus sur les publicités mensongères de l'époque.

 

Enceintes :

Lorsque je vois une paire d'enceintes avec un haut-parleur de 17 ou 21 cm, un tweeter, vendu 3 000 €, je fais un bon au plafond.
Je connais le prix d'un tweeter DYNAUDIO ESOTAR, mais c'est l'exception qui confirme la règle.
Rien ne justifie un prix de vente aussi élevé, avec le matériel qui se trouve à l'intérieur.
Nous en revenons au sacro-saint rapport qualité / prix, et aussi le prix du matériel / prix de vente.
Ce n'est pas parce que l'écoute est un peu meilleure que la moyenne que le prix demandé est justifié.

Certaines gammes évoluent régulièrement.
Prenez DYNAUDIO, par exemple, qui nous fait des variations sans fin autour d'un 17 cm et d'un tweeter : plus personne ne s'y retrouve.
Si la conception était bonne, pourquoi la faire évoluer ?
Si la conception était imparfaite, pourquoi vendre si cher ?
Les Audiophiles applaudissent les évolutions successives sans voir qu'on leur ressert la même soupe à chaque fois.

Certaines gammes d'enceintes sont beaucoup plus haut de gamme. C'est n'est plus 3 000 € mais 30 000 €.
Lorsque vous trouvez sur une enceinte de ce prix un médium de 17 cm vendu 30 € chez un marchand de haut-parleurs, je dis clairement que c'est du vol.
Si vous trouvez normal de payer aussi cher une ébénisterie, c'est votre choix, mais je n'approuve absolument pas.

Il y a des réalisations en toute petite série, qui ne sont là que pour montrer le savoir-faire d'une marque.
Pourquoi les vendre aussi cher ? C'est de la publicité qui doit être payée sur le budget pub.
Pour faire bien, la marque annonce des deux ou trois ans d'études. Je peux vous garantir qu'il n'y ont pas passé trois ans à temps plein...
Dire que les études se sont étalées sur deux ou trois ans est beaucoup plus juste, et beaucoup moins vendeur.
Il ne faut pas être bien malin pour gober un argument pareil...

Le prix d'une enceinte est souvent proportionnel à la qualité du placage de l'ébénisterie, placage qui a un rendu infime sur le rendu sonore final.
À vous de savoir si vous achetez une esthétique, un rendu sonore, ou les deux.
Un rendu sonore n'est pas cher, une esthétique tout comme le design se paye le prix fort.

 

Enceintes bis :

Nous allons nous intéresser à un autre aspect des enceintes, la mise en phase sur une impulsion et la phase acoustique :

95% des enceintes du commerce ont le tweeter, le médium quand il existe, et le grave sur la face avant plane de l'enceinte.
Le centre acoustique du tweeter est en avant de celui du médium, lui-même en avant de celui du grave.
Avec un tel montage, la réponse sur une impulsion ne peut pas être bonne, et ne l'est pas à la mesure.
Pourquoi nos audiophiles ne font pas un bon au plafond en écoutant de telles enceintes ?
La musique est faite d'impulsions et de transitoires, les enceintes ne sont pas capables dans la plus grande majorité des cas de les reproduire correctement, et personne ne dit rien.
Pourtant, regardez les CABASSE ou les ELIPSON des années 70, la mise en phase par recul du médium et du tweeter était effectuée.
La hi-fi a-t-elle progressé en perdant cette bonne pratique ?.
Une réserve sur les CABASSE CARAVELLE que j'ai mesurée, la mise en phase par recul des haut-parleurs c'est du pipo pour cette référence : sachez que je ne suis pas content d'avoir à l'écrire.

Aujourd'hui tout amateur peut mesurer ses enceintes dans sa pièce, et dans les mesures regarder la phase acoustique des enceintes.
99.9% des enceintes ne sont pas bonnes sur le critère de la phase acoustique, parce que les filtres et les coupures acoustiques des haut-parleurs apportent des variations.
Le phénomène à toujours existé, et ce n'est qu'il y a peu que la correction est possible.
Personne n'est choqué à l'écoute d'avoir les aigus qui arrivent avant le médium et le grave. Mais où est passée la fidélité ?
J'en ai parlé sur un forum Audiophile d'enceintes à 2 voies (avec un grave médium de 21 cm, tweeter avec une Fs basse, filtre à 6 dB avec des composants très haut de gamme), "Que donne vos enceintes avec le recul du tweeter par rapport au grave médium et avec la correction de la phase acoustique" ?
Ce n'est pas dans la philosophie de cette conception, donc "surtout" on ne fait rien, on ne veut absolument pas en entendre parler, on vous fait taire quand vous insistez...
Mais qui sont ces audiophiles capables de passer délibérément à côté des critères objectifs et mesurables, et qui ne sont absolument pas dérangé par le fait de devoir mettre des sommes totalement déraisonnables dans le prix des composants passifs très haut de gamme, de surcroît avec une mise au point insuffisante.
C'est bien un comportement audiophile que d'aller chercher la petite bête sur du vent et de passer à côté de l'essentiel...
Et si j'ai pris l'exemple de ce forum qui parle presque exclusivement d'enceintes à 2 voies, c'est parce que j'ai explicitement posé la question sur leur forum, en insistant comme il le fallait face à des internautes complètement bouchés. (Comme il en existe un peu partout ailleurs, ce n'est pas une exclusivité du forum en question).

Je tiens à préciser qu'il est fort possible que ces enceintes à 2 voies soient supérieures à l'écoute à bien des enceintes du commerce, tant que le tweeter de ces enceintes à 2 voies ne grille pas parce que filtré à 6 dB/octave.
Mais elles pourraient être encore meilleures en corrigeant les problèmes objectifs et mesurables, sans changer la conception de base.

 

Combinaisons :

Certains audiophiles sont de véritables spécialistes des combinaisons entre appareils : ils savent vous dire que tel appareil et tel autre ça marche, et que telle autre combinaison cela marche moins bien.
En parallèle il y a des Audiophiles qui viennent aux renseignements pour savoir ce qu'il faut acheter sans se tromper, puisque leurs oreilles ne sont pas capables de le leur dire.
Les très grandes attentes des uns sont souvent déçues par les réponses des autres.
Je vais vous faire une réponse sans le moindre risque de me tromper : Plus cher c'est mieux, hors budget c'est encore mieux...

Le seul problème se trouve dans les types de musique écoutée par chacun.
Une combinaison jugée bonne par un amateur de Rap ou de Pop, le sera-t-elle aussi pour un amateur d'Opéra ou de Classique ?
Le rendu de grave recherché est-il le même ?
Comment juge-t-on le rendu des aigus dans une musique électronique, sans la moindre référence au son acoustique ?
Et puisque les rendus musicaux recherchés sont différents, que deviennent les merveilleuses combinaisons sur un style différent ?
Enfin et surtout, l'écoute sera-t-elle la même dans votre pièce non traitée, avec plus de réverbération dans le médium aigu ?

Je lis parfois sur les forums que des enceintes avec un équilibre sonore montant, doivent être associé à un lecteur CD plutôt doux, et un amplificateur neutre.
Mais dites-moi, où est la haute fidélité dans tout ça ?
Et lorsque l'on ajoute les câbles de liaison dans tout ça, vous lisez tout et son contraire...

Je n'aurai qu'un conseil à vous donner, fiez-vous à vos oreilles.
Si vous avez des références musicales avec des instruments acoustiques, ce sera assez facile.
Si vous n'avez pas de référence, contentez-vous du son qui vous plaît, et ce sera déjà bien.
Enfin si vous faites faire le choix par d'autres, et qu'ils n'ont pas les mêmes goûts musicaux que vous, ce sera dommage pour vous...

Lorsqu'on lit sur un forum la question "Quel câble pour sublimer telle enceinte associée à tel ampli", vous rendez-vous compte du chemin qu'il reste à parcourir pour remettre un peu d'objectivité dans la hi-fi ?

 

Accessoires :

Certains ont une utilité, tels les meubles pour les électroniques, ou les pieds pour placer les enceintes biblio à la bonne hauteur. D'autres sont plus fantaisistes.

Un meuble pour électronique coûte cher parce que vous payez un design particulier.
Les considérations de découplage des tablettes sont anecdotiques, les électroniques ne sont pas censées vibrer.
Je n'ai jamais lu la moindre explication sur le composant électronique qui pourrait modifier le son de l'électronique lorsqu'il est soumis aux vibrations générées par les enceintes.
Sans cette explication, parler découplage des tablettes est inutile.

Un pied pour placer une enceinte biblio à la bonne hauteur n'est utile que s'il place votre enceinte à la bonne hauteur dans votre pièce.
Comme deux pièces ne demandent pas le placement à la même hauteur, tous les pieds devraient être réglables en hauteur.
Ne choisissez pas le pied sur des critères esthétiques ou de prix, choisissez le pied pour sa hauteur.
Le chapitre Placement optimal des enceintes dans votre pièce d'écoute vous aidera pour les calculs.
Si en plus votre pied permet une inclinaison de l'enceinte vers l'arrière pour réaliser la mise en phase acoustique, vous pouvez avoir un accessoire très utile et introuvable dans le commerce.

Les pointes de découplage : Il n'y a aucune explication théorique satisfaisante sur la nécessitée de découpler les enceintes.
Il semblerait cependant que le gain soit bien audible dans les graves.
Il y a dans le commerce des pointes vendues fort cher, qui n'ont pas la résistance mécanique pour assurer leur fonction : évitez-les, vous les payez trop cher...
Les pointes que les coureurs d'athlétisme mettent sous leurs chaussures sont faciles à trouver, ne coûtent pas cher du tout, et sont très résistantes.
Leur seul défaut est de ne pas être estampillés hi-fi, d'être de section fine et non chromée, mais est-ce important ?

Dans les accessoires plus fantaisistes, il y a le Ionostat, les prises secteur au Rhodium (cancérigène), les fluides magiques, les démagnétiseurs de CD (qui sont lus par un faisceau laser non magnétique et insensible au magnétisme), le feutre vert, les plaquettes balsa d'IKEA, etc.
Seuls les moins informés les adoptent...

J'ai vu un accessoire à placer dans la pièce et qui apportait une brillance supplémentaire dans les aigus. Magique ?
Cette espèce de petite cloche entrait en résonance aux fréquences élevées, et ajoutait des aigus inexistants sur le CD.
Le produit "marche" puisqu'il ajoute bien ce qu'il promet. Où est la fidélité par rapport au signal enregistré ?

Pour tous ces accessoires, il y a une règle de comportement à avoir : un son différent n'est pas forcément un son meilleur.
À vous de savoir ce qui est meilleur, ce qui est artificiel, ce qui est placebo...

Il y a une nouveauté sur Le Forum Indépendant de la hi-fi et des Audiophiles, vous ne pouvez pas donner un avis sur un accessoire si vous ne l'avez pas essayé vous-même.
Peu leur importe s'il n'y a pas le moindre argument un tant soit peu scientifique pour prouver qu'il y a des gains possibles avec le principe retenu, si vous n'avez pas fait l'essai, vous ne pouvez pas donner votre avis.
Peu leur importe que vous vous appuyez sur une étude des plus sérieuse de Jipihorn's citée dans le sujet, qui démontre de façon éclatante que l'accessoire OSH anti M.I.S. est totalement bidon, si vous n'avez pas essayé vous-même, vous ne pouvez pas donner d'avis.
Ce forum vire du mauvais côté d'une certaine hi-fi, qui vous prend "vous acheteur potentiel" pour un gogo plein aux as et à plumer, à l'initiative de l'un des modérateurs, Chet. (Messages #25 et #28, le #30 laisse entrevoir une lueur d'espoir).
Les autres modérateurs laissent faire ou sont aux abonnés absents.
Est-ce le retour du "forum bleu" sous un autre nom ?
J'ai quitté ce forum avec un niveau d'avertissement de 50% avec "le droit de jouer encore un peu". (À 100% c'était l'exclusion...)

 

Accessoires : Les fusibles

Je ne pensais pas avoir à parler un jour des fusibles.
Pourtant lorsque j'ai montré les liens à un collègue de bureau, je ne l'avais jamais vu pouffer de rire comme il l'a fait. Nous avons pourtant de temps en temps de bonnes parties de rigolades.
Certains audiophiles sont tellement sérieux dans leur argumentation, qu'ils ne voient pas le côté absolument ridicule de ce qui est écrit.

Il se vend des fusibles audiophiles à des prix que je vous laisse juger, entre 50 et 190 €
Aucune mesure objective ne confirme les moindres gains, et pourtant certains audiophiles entendent un gain en changeant leur fusible, gain proportionnel au prix dudit fusible.
Ne pensez-vous pas que l'on est en plein effet placebo ? Quelle est la crédibilité de gains non confirmés par aucune mesure ? Pour moi, aucune.
Comment pouvez-vous être motivé à entendre un gain à l'écoute, si vous avez choisi un fusible qui ne coûte que 2 € ? Pas assez cher, mon fils...

Une petite explication de texte est nécessaire sur les fusibles Quantum Red de SYNERGISTIC RESEARCH.
Le courant TESLA est simplement du courant alternatif. Voir WIKIPEDIA sur la Guerre des courants.
Le fabricant a certainement cherché à créer un lien indirect avec les voitures électriques TESLA qui n'ont que de bonnes batteries.
Si votre fusible a une résistance interne de 0.01 Ohm, une tension de 2 000 000 de Volts crée un courant de 2*108 A, et une puissance de 4*1014 W = 40 000 GW c'est à dire 27 centrales nucléaires de 1500 GW ensemble. Tout à fondu au premier paragraphe !!!
12 fois le prix d'un fusible à 0.75 € c'est 9 €, et pas 50 à 150 € comme ce qui est vendu...
Ce n'est pas loin d'être le summum du grand n'importe quoi...

Les fusibles audio magic ultimate cire d'abeille SHD fusible ne sont pas mal non plus (190 €) : qui aurait pensé à remplir un fusible de miel ?
Si vous avez le moindre bzzzzz dans votre installation, vous allez avoir un doute sur le fait qu'une abeille est peut-être restée dans votre fusible !!!
S'ils doivent s'y reprendre à trois fois pour percer les extrémités du fusible, c'est que la méthode de fabrication n'est pas au point.
Que faut-il penser de la constante de la qualité de fabrication dans ces conditions ?

Les oreilles d'or en ont remis une couche en disant que le fusible marchait mieux dans un sens que dans l'autre...
Un fusible n'est ni une diode ni un condensateur polarisé pourtant.

Comment peut-on trouver des gens pour croire des sornettes pareilles ?
Comment peut-on en parler des pages entières sur Le Forum Indépendant de la hi-fi et des Audiophiles ?
Comment peut-on reprocher à ceux qui comme moi disent que c'est du grand n'importe quoi, de parler sans savoir et sans l'avoir essayé ?
Trop c'est trop...

Sur les fusibles je ne demande qu'une seule chose : un début de théorie ou de mesures qui montrent objectivement qu'il y a des gains à avoir en changeant le fusible.
Sans ce début de rigueur, je serais contre vos arguments d'écoutes subjectifs, et c'est un service à vous rendre d'agir ainsi.

 

Le comportement audiophile :

À partir de ce qui est écrit ci-dessus, le comportement audiophile est assez facile à cerner.
Il est fait d'interdits, pas de correction, minimum d'appareil : "Le fil droit avec du gain", "Un appareil de plus ce sont des pertes en plus".
Il est d'une naïveté assez incroyable pour gober sans broncher les arguments sur les accessoires, en étant convaincu que les arguments sont vrais et justes.
Il est une recherche du meilleur son possible, pour l'auditeur, dans son budget.
Il est une autre recherche de chercher le son qui plaît, dans la limite des interdits imposés, dans la limite de la culture musicale de l'auditeur.

Une chaîne est une somme de gains et de pertes.
Un appareil de plus n'est pas un souci, si le gain apporté par cet appareil est supérieur à la perte apportée par un appareil de plus.
Cette notion de somme des gains et des pertes est inconnue dans le monde Audiophile.
Bien utilisée, cette méthode vous permet de faire de grosses économies.

Avec les appareils numériques, il faut ajouter la notion de fonctions : sans ajouter d'appareil, vous pouvez ajouter des fonctions qui apportent des gains, sans avoir de pertes puisque le nombre d'appareils ne change pas.
Je pense en écrivant ceci à la correction de la phase par convolution que vous ajoutez dans le PC WINDOWS que vous utilisez déjà pour la musique dématérialisée.
Pas de pertes par rapport à ce que vous aviez, pas un centime de plus puisque les logiciels sont gratuits, le cauchemar des vendeurs !!!
Sauf que la solution n'est pas compatible avec ceux qui veulent du clef en main...

S'interdire toute correction par le dogme du fil droit avec du gain fait le bonheur des marchants avec les accessoires et les câbles.
Oublier que la pièce fait partie de la chaîne est très grave dans l'approche.
Pourtant les corrections sont utilisées, au prix fort, en cherchant des compensations entre appareils ou avec les câbles.

Beaucoup d'Audiophiles n'ont jamais placé le moindre micro au point d'écoute pour mesurer la réponse globale de la chaîne dans la pièce.
Pourtant je suis sûr que bien des réticences tomberaient au vu de la réalité des choses.

 

Des forums utilisés par les pros :

J'ai toujours considéré, lorsque j'allais sur un forum de hi-fi, que j'avais des réponses faites par des amateurs avertis.
Certains forums laissent venir les professionnels, à condition que cela ne se voit pas.
C'est le choix des gestionnaires du forum, un tel choix ne se critique pas, à condition que ce soit clairement annoncé.

Sur un deuxième forum, un forum de commerçants, le nom aurait dû me mettre en garde.
En y regardant de plus près, simples participants, modérateurs, et commerçants, étaient repérés avec des couleurs différentes.
Je ne peux pas leur reprocher de ne pas avoir annoncé la couleur en couleurs...

Sur un troisième forum, le modérateur a écrit, parce que j'avais explicitement posé la question, que le forum avait des intérêts communs avec les vendeurs.
J'aurais voulu avoir plus d'explications sur ces intérêts communs.

Sur un quatrième forum dont le nom commence par "Le forum indépendant de...", il n'y plus aucune indépendance sur les sujets des câbles et autres accessoires.

Quel que soit le forum, la réaction est la même, les empêcheurs de vous rouler en rond sont exclus ou mis sous contrôle avec une validation préalable par un modérateur de chacun de vos messages.
Sachez que les forums réellement indépendants sont extrêmement rares, et que vous aurez du mal à trouver un avis différent à celui qui correspond à l'intérêt des fabricants et des vendeurs.
C'est toujours bon de le savoir.

Et quand bien même le forum n'aurait que des membres amateurs, une partie de ceux-ci sont pareils ou pires que les professionnels !!!
Remettre en cause leurs marottes est la garantie de se faire critiquer sans ménagement.
Face à certains accessoires ou les arguments sont totalement irrationnel, comment ne pas monter au créneau ?
Et vous vous faites reprocher d'être un empêcheur d'écrire des conneries...
La hi-fi n'est pas une religion, nous pouvons demander des faits objectifs et mesurables.

Si le choix de laisser venir les pros ou leurs acolytes ne se critique pas, il s'explique avec des exemples vécus...

Un des dogmes de la hi-fi est "Le fil droit avec du gain" : moins il y a d'appareils dans la chaîne, mieux c'est.
C'est au nom de ce dogme que l'égaliseur est déconseillé dans la chaîne : un appareil de plus ce sont des pertes en plus, en oubliant au passage les gains apportés par une courbe de réponse mesurée dans votre pièce proche de l'idéal.

Il y a dans le matériel des préamplis et amplis séparés.
Le préampli était justifié à l'époque des platines vinyles pour avoir un signal assez fort et corrigé RIAA.
Mais aujourd'hui, les lecteurs de CD ont un signal de sortie largement assez fort pour attaquer les amplis de puissance sans passer par le préampli.
Le seul besoin est un bouton de volume entre les deux, ainsi qu'un sélecteur de sources, un préampli passif.
Pourtant les "bons conseils" des pros est de vous faire acheter un préampli actif.

Nous arrivons au paradoxe qu'un appareil de plus peut être qualifié de bon lorsqu'il s'agit d'un préampli et de mauvais lorsqu'il s'agit d'un égaliseur.
Nous mettons le doigt sur le problème des forums utilisés par les pros, leurs conseils sont mauvais parce qu'ils sont intéressés financièrement : conseiller un préampli actif, c'est faire du chiffre d'affaires, peu importe si la musique n'y gagne rien.
En tant qu'amateur totalement indépendant j'ai fait quelques essais, et j'ai toujours eu de meilleurs résultats à l'écoute avec un préampli passif.

Attention, je n'ai pas dit que le pro qui donne le conseil d'acheter un préampli actif allait personnellement avoir un gain sur son chiffre d'affaires.
Je dis simplement que ce type de conseil alimente "la machine à vendre du matériel hi-fi".
Un jour le conseil profitera au vendeur concurrent, un autre jour c'est lui qui en profitera...

Dans un autre domaine, celui du rapport qualité prix, l'amateur vous dira directement que tels matériel ou accessoire à tel prix c'est "du foutage de gueule", tandis que le pro vous dira "vous êtes sévère avec cette marque, car, même si le prix peut paraître prohibitif, il faudrait réellement écouter ce produit".
Lorsque le rapport quantité de matériel fourni sur le prix est franchement mauvais, je considère qu'il ne faut même pas envisager une seconde son achat ou son écoute.
Je prends un grand sac pour mettre tout ensemble dedans le fabricant qui la conçut, le marchand qui le propose, les journalistes qui l'ont essayé, et "l'internaute sans contrainte financière et pas bien malin" qui envisage de l'acheter et qui vient en parler sur un forum. Tous coupable...

Il y a plein d'autres exemples de conseils non judicieux donnés sur ces forums :

Il y a un conseil qui est délibérément passé sous silence par les fabricants, les marchands et par beaucoup de forums : La phase acoustique.
C'est un paramètre objectif, mesurable, avec un gain après correction mesurable et audible, et personne n'en parle.
N'est-ce pas un beau scandale ?
Avez-vous été, êtes-vous bien conseillé ?

Vous êtes assez grand pour savoir s'il faut, ou s'il ne faut pas aller sur un forum utilisé par les pros.
Si vous avez lu ce morceau de chapitre, vous saurez parfaitement ce qu'il faut en attendre, et quelles sont les limites "des bons conseils" qui vous seront donnés.

 

L'objectivisme :

Ceforum en parle bien mieux que tout ce que je peux vous raconter.
Les Audiophiles n'aiment pas du tout...

Les 10 plus gros mensonges en Audio.

 

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Un grand-père facétieux disait à ses petits enfants que le grand truc blanc tout en haut du Puy-de-Dôme était un thermomètre géant.
Quand il deviendra tout rouge il faudra vite se sauver, parce que le volcan va se réveiller !!!

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"Amateur" doit être compris dans le sens "non professionnel", dans l'aspect financier de l'approche : Je ne vis pas des revenus de cette passion.
"Amateur" doit être compris dans le sens ou rien ne m'oblige à vous répondre, si vous êtes désagréable. C'est rare, mais le cas arrive de temps en temps.

Il y a un savoir-vivre élémentaire qui consiste à demander l'autorisation avant de reprendre tout ou partie de ce qui est écrit dans ce chapitre.
Je vous donnerai l'accord, demandez-le simplement pour être en règle. Sont exclues les demandes extravagantes, les demandes de copie de ma base de données haut-parleurs.


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