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Le site de Dominique, un amateur passionné

 

3-8 : 205 km sur le chemin de Compostelle en 2023

Mise à jour : 13 avril 2024, Antimode 11.

 

Le projet 2024 en préparation.

Je ne parle dans ce sujet que du départ du Puy-en-Velay.
J'ai parcouru les 205 km avec mon épouse, du Puy-en-Velay à Conques sur le GR65, à partir du 15 août 2023, sans souci de performance, en ayant le temps de visiter les points intéressants des étapes de passage.
Les remarques ci-dessous peuvent intéresser ceux qui hésitent à se lancer.

Photo prise sur le pont des pèlerins à Saint-Chely-d'Aubrac, au matin de l'étape vers Saint-Côme-d'Olt, étape de 16 km.
Françoise et née en 1964 et moi, Dominique, en 1957.

Le pont des pellerin à Saint-Chely d'Aubrac

 

Si vous voulez faire le chemin complet, voici ce qui vous attend.
Je ne veux pas vous casser le moral avant même d'avoir commencé !!!
Vous noterez que la coquille Saint-Jacques, en jaune sur fond bleu, aurait dû est retournée de 180°, pour indiquer la direction à suivre.

Le premier panneau au Puy-en-Velay

 

Une expérience passée :

En 2020, nous avons fait avec mon épouse un trek de 7 jours dans les Bauges, qui sont dans les Préalpes entre Chambéry, Aix-les-Bains, Annecy et Alberville.
Chaque jour le dénivelé est important, environ 700 m de montée, sur des pentes raides, sur des chemins pleins de cailloux, et avec une distance de 15 à 16 km entre chaque hébergement.
Nous avons raccourci la 4e étape, et fait sauter la 7e, c'est là que nous nous sommes rendu compte que nous n'avions plus 20 ans, nous ne pouvions plus suivre.
C'est le point à savoir avant de partir, ne surestimez pas votre forme physique.
Pourtant nous sommes entraînés tout au long de l'année, au moins sur le cardio, en faisant de la nage avec palmes.

Vous comprenez que suite à cette expérience, nous avons cherché à limiter les distances de chaque étape du chemin de Compostelle.
Vous devez vous interroger sur votre capacité à faire des étapes plus ou moins longues, seul un test pratique permet de le savoir.
Il faut savoir qu'après quelques jours, 8 ou 9 pour moi, le corps s'habitue à ce qu'on lui demande, à condition de ne pas trop en avoir demandé au début.
Commencez doucement, qui veut voyager loin ménage sa monture...

 

La forme physique :

Nous sommes capables de marcher 25 à 30 km un jour, mais pour marcher tous les jours nous nous sommes limités à 15 km de moyenne par jour.
Cette capacité à tenir la distance tous les jours est le premier point important sur lequel vous devez vous interroger, vous tester en pratique à l'entraînement.
Il est pour moi préférable d'en faire moins chaque jour et de faire le parcours prévu, que de partir tout feu tout flamme et de devoir s'arrêter avant la fin prévue parce que le corps ne suit pas.

 

Les bâtons :

Avec mon épouse nous utilisons une paire de bâtons de marche chacun.
Ils aident dans les côtes et les passages un peu raides, ils sécurisent la descente surtout dans les zones où les cailloux roulent à chaque pas.
Enfin les bâtons permettent de protéger un peu les genoux, chose inutile pour les jeunes, et nécessaire et indispensable au fil des années qui passent.

Un chemin de cailloux qui roulent à chaque pas

 

Une belle histoire :

Dans la dernière étape, celle qui arrivait à Conques, nous avons rencontré un marcheur, Abel, qui disait être parti de Vézelay, d'avoir rejoint Le Puy-en-Velay, et d'être en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle.
Il nous avait dit avoir donné ses bâtons le 3e jour à une dame âgée qui en avait besoin, et qui avait cassé les siens quelques heures plus tôt.

J'ai gardé mes bâtons pour faire la descente sur Conques, c'était ma sécurité. La descente était plus facile que ce qui était annoncé sur les guides.
Puis je lui ai donné ma paire de bâtons dans Conques, en demandant simplement à recevoir la photo de ces bâtons sur le panneau qui indique la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Le 17 octobre, j'ai reçu un mail d'Abel avec la photo de mes bâtons à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Cela m'a fait extrêmement plaisir de savoir le porteur des bâtons arrivé, et d'avoir rendu service.
J'avais donné les bâtons de 28 août, l'arrivée à Saint-Jacque de Compostelle était le 9 octobre, 1317 km en 42 jours, c'est 31.4 km de moyenne chaque jour, il faut le faire !!!

Mes bâtons à Saint-Jacques de Compostelle

 

Après quelques emails d'échanges, Abel me renvoie les bâtons par la poste, parce que son plus grand souhait est que ce soit moi qui les emmène à Saint-Jacques de Compostelle, et au Cap Finistère.
Avec mon épouse Françoise nous essayerons le plus possible d'y arriver, avec des parcours de 200 à 250 km les trois prochaines années, et le final d'une traite quand mon épouse sera à la retraite.

J'ai reçu mes bâtons par la poste le 6 avril 2024, avec des caoutchoucs pour protéger les pointes qui n'y étaient pas lorsque je les ai donnés, avec une coquille Saint-Jacques et une carte postale.

Le retour de mes bâtons à la maison

 

Marcher à plusieurs :

Pour moi il est indispensable d'avoir des vitesses proches sur la durée de chaque étape.
Avec mon épouse, je me cale sur son pas, et nous marchons ensemble avec le plus souvent 1.5 à 2.0 m entre nous lorsque je la suis, juste assez pour voir ou je pose mes pieds, et côte à côte lorsque le chemin est plus large.

J'ai vu des groupes familiaux ou les grands enfants partaient devant, les parents suivaient derrière, avec des points de rendez-vous convenus à l'avance, et des attentes d'au moins 1/2 h pour les enfants à chaque fois.
Si cela leur convient, c'est très bien, mais s'ils ont tous fait le même chemin ils n'étaient pas ensemble.
Faut-il rester ensemble dans ce cas ?
C'est à chaque groupe de le définir, la bonne solution est celle qui vous convient.
Attendre les autres à l'ombre, allongés dans l'herbe lorsqu'il fait beau, est agréable, beaucoup moins sous la pluie et au froid.

J'ai vu aussi un couple ou monsieur était parti devant, madame est arrivée, pas contente du tout, 1/4 d'heure après.
Arriveront-ils ensemble à leur objectif de Saint-Jacques de Compostelle ? La question est posée.
Ne pas assez s'attendre peut entraîner des brouilles entre les marcheurs, avec le plus rapide qui veut repartir au plus vite parce qu'il a assez attendu, et le plus lent qui n'a pas eu assez de pauses.
Si c'est le plus lent qui a le plus besoin de pauses, alors vous êtes dans l'embarras.

 

Se faire porter les bagages :

Le point commun entre les Bauges et le chemin de Compostelle est l'acheminement des bagages par un service spécialisé, nous ne portons dans la journée qu'un sac à dos léger avec :

  • Un pull et un pantalon si le temps devait changer dans la journée.
  • La cape de pluie, que je préfère porter pour rien si le temps est beau.
  • Deux gourdes d'eau d'un litre, quantité très largement insuffisante pour moi quand il fait chaud.
  • Le repas du midi, y compris les couverts.
  • Les cartes, les guides, les sous.
  • La pharmacie de première urgence.
  • Sur certaines étapes plus faciles, nous avons pris les espadrilles, sur d'autres une serviette légère et le maillot de bain, nous sommes aussi des nageurs !!!

Cela fait un sac à dos de 7.5 kg environ, pesé dans les règles.
Vous entendez parfois des grosses idioties sur le poids des sacs à dos, retenez la règle, pas plus de 10% de votre poids, nous ne sommes pas des militaires.

Sur le chemin de Compostelle, le service d'acheminement des bagages est La Malle Postale au départ du Puy-en-Velay, et sur une bonne partie des trajets français.
Vous laissez vos bagages à transporter avant 8 h dans le local à bagages que vous indiquera votre hébergeur, vous les trouverez à l'arrivée de votre étape chez votre hébergeur suivant.
Cela demande d'avoir planifié vos étapes, et d'avoir réservé et payé le service.

Nous étions deux avec mon épouse, nous avons pris chacun une petite valise (de moins de 13 kg), et nous avons payé deux fois le service qui était de 9 € par bagage et par jour.
L'année prochaine nous prendrons une valise plus grande, de moins de 13 kg, avec moins d'affaires puisque tout n'a pas servi, et nous diviserons le prix du service par 2.

À part cet aspect prix, tout a fonctionné comme sur des roulettes, je n'ai aucune réserve à formuler et je tire mon chapeau au service "La Malle Postale".
C'est cette même malle qui nous a ramenés à notre point de départ pour retrouver notre véhicule qui était resté au départ, service là aussi payant de 65 € par personne.

Un minibus la malle Postale à Conques

 

Ou laisser son véhicule ?

Pour le cas où vous venez avec, et que vous n'utilisez pas les transports en commun.
Il y a trois hypothèses :

  • Au départ, avec retour par "La Malle Postale" ou en transport en commun.
  • À l'arrivée, avec acheminement au départ par "La Malle Postale" ou en transport en commun.
  • Au milieu, ou à un point de votre choix qui va bien, avec deux acheminements par "La Malle Postale" à prévoir.

J'ai entendu un argument pour ne pas laisser le véhicule à l'arrivée, "vous allez voir tout le parcours, et les paysages, en vous rendant au départ."
À la fin des 205 km, nous sommes revenus de Conques au Puy-en-Velay, et si nous avons revu certaines étapes de passage, nous n'avons pratiquement rien vu du GR parcouru.
Nous avons revu les grandes tendances du paysage, mais pas la foultitude de points particuliers qui ne se voient qu'en marchant.
Je réfute donc l'argument, il ne tient pas, c'est une fausse idée, laissez votre véhicule à l'arrivée et vous rentrerez plus vite chez vous à la fin de votre chemin...

Vous avez plus de chance de trouver un parking gratuit dans un petit village à l'arrivée.
À Conques, il est en bas au bord de la rivière, avec une bonne remontée à pieds pour rejoindre le village.
Au Puy-en-Velay, si vous prenez le départ du GR65 en voiture sur moins de 1 km, vous trouverez aussi.

Il y a des groupes de 4 ou 5 personnes qui "sacrifient" un marcheur par demi-journée pour faire suivre la voiture.
Là encore si ça vous convient c'est très bien, moi je n'aime pas.

 

Organiser vos étapes :

Pour le faire, vous devez avoir une bonne idée de la longueur des étapes que vous pouvez faire.
Cela ne sert à rien de prévoir des étapes de 25 km par jour et d'abandonner après la 3e ou la 4e étape, il vaut mieux viser plus court et faire ce qui est prévu.
Nous avons rencontré des marcheurs qui partaient sur 25 ou 30 km par jour, nous n'étions jamais là pour ceux qui auraient éventuellement abandonné...

Un bon guide ou une société de services sont nécessaires pour prévoir les étapes et les hébergements.

 

Un organisme qui peut vous aider :

Mon épouse à utilisé les services de La Balaguère, qui nous à proposé le trajet Le Puy-en-Velay à Conques en 8, 11 ou 14 étapes.
Nous avons choisi en 14 étapes, ce qui correspond à 14.64 km de moyenne par jour, ou encore la plus petite étape à 10 km et la plus longue à 22 km, avec une moyenne vers 15 à 16 km.
10 à 12 km, c'est trop court, 16 km c'est bien, 22 km, ça commence à être long.

Mon épouse a aussi indiqué le transport des bagages d'une étape à l'autre, le trajet du retour, et nous avons choisi l'hébergement à Conques à l'abbaye.
Sans aucune connaissance de comment ça marche, La Balaguère nous a permis de faire le trajet sans nous poser de questions, et avec une grande sérénité.
Tout s'est déroulé comme sur des roulettes, avec les hébergements et repas réservés, avec les bagages arrivés avant nous à chacune des 14 étapes, avec des hébergeurs qui n'avaient pas l'air d'être inquiets pour le paiement de leur prestation.

Pour l'année prochaine, avec les connaissances acquises, nous nous débrouillerons seuls, ce sera moins cher.
Je ne jette pas la pierre à La Balaguère, ils ont vendu et assuré une très belle prestation, ils doivent vivre, sans eux nous ne nous serions pas lancés.
D'un autre côté, baisser le prix des vacances sur le chemin n'est pas à négliger : une semaine de plus pour le même prix en réservant nous même ?

Si vous commencez le chemin pour la première fois, c'est un bon plan de passer par eux, même si pour cela vous devez aller un peu moins loin.

 

Les guides :

Les guides sont indispensables pour pouvoir choisir la longueur des étapes en fonction des hébergements disponibles, et aussi en fonction de leur difficulté.
Il y a souvent un hébergement tous les 4 ou 5 km, pas toujours directement sur le GR puisqu'il faut parfois en sortir de 1 ou 2 km.
La difficulté se voit dans le dénivelé, par exemple 400 m de descente suivis de 400 m de remontée pour passer Monistrol-d'Allier.
La bonne étude des difficultés peut vous faire choisir de faire étape au bas de la descente, pour faire la remonté à la fraîche le matin.
Si vous arrivez à Monistrol-d'Allier un jour de canicule, le bain dans l'Allier est un réel moment de bonheur. Idem à Saint-Côme-d'Olt dans le Lot.

La Balaguère nous a envoyé un guide, Compostelle de Jean-Pierre Sijérol aux éditions Glénat.
Le guide que nous avons reçu est l'édition 2020, nous sommes en 2023, il y a une édition 2023. Pas top ?
Le chemin n'a pas changé, le guide nous a bien rassurés avant de partir, et si le téléphone d'un hébergeur a changé nous ne l'avons pas vu parce que les réservations étaient faites.
Ce guide détaille les points particuliers du parcours, par exemple au kilomètre 07.9 de l'étape Aumont-Aubrac à Nabisnal : au carrefour en T, tournez à gauche.
Séduisant, remarquable ?
Inutile, le GR65 est parfaitement balisé, vous suivez le balisage et vous ne vous tromperez pas.
Je mets aussi un carton rouge sur certaines cartes, une petite minorité dans le guide, avec le nord qui n'est pas en haut, et ce même si la boussole indique parfaitement où est le nord de la carte.
Bref ce guide est inutile et lourd.
Je n'ai vu le problème de version ancienne qu'en rédigeant ce chapitre, avant et pendant le trajet je n'avais rien vu !!!

J'ai acheté Chemins de Compostelle, Le Puy-en-Velay à Saint-Jean-Pied-de-Port, N°161, chez MICHELIN.
Vous avez le droit de penser que, puisque j'ai travaillé 41 ans dans l'entreprise, j'ai été influencé. Ce n'est pourtant pas le cas.
Sur une page, le dénivelé, les points de passage, les hébergements et autres informations indispensables telles que bus, train, pharmacie, magasin d'alimentation.
Sur l'autre page, la carte au standard MICHELIN.
Petit, léger, pas forcément complet sur les hébergements sur et hors GR, mais c'est celui que j'ai le plus utilisé, le plus apprécié.

Beaucoup de marcheurs utilisaient le Miam-Miam Dodo.
Je l'ai feuilleté une ou deux fois en me le faisant prêter, trop peu pour avoir un avis précis.
Les points d'eau sont indiqués, c'est utile les jours de canicule.
C'est celui que j'utiliserai pour préparer le trajet 2024, que je ferai suivre dans le bagage transporté par "La Malle Postale" et que je n'aurai pas dans le sac à dos parce que trop gros et lourd.

Chez un hébergeur j'ai vu des cartes, et la possibilité de préparer le parcours sur internet : Santiagooo.com.
Je n'ai pas d'avis là-dessus, sauf pour dire que l'hébergeur de ma première étape était mal positionné sur la carte. (Rien de catastrophique non plus).

Carte Top étape Le-Puy-en-Velay > Figeac

 

Les visites :

L'intérêt des étapes courtes est qu'elles vous laissent le temps de visiter ce qu'il y a à voir à l'étape.
Nous avons rencontré des marcheurs qui ne se sont pas arrêtés à Saugues, alors qu'il y avait Le musée fantastique de la bête du Gévaudan.
Nous avons compris leur déception dans nos échanges quelques jours plus tard, mais leur étape était longue et ne leur laissait pas le temps.
Je cite un exemple, il y en a d'autres tout le long du chemin.

Nous avons eu deux explications du tympan de Conques, une avec un guide du syndicat d'initiative, l'autre avec un chanoine le soir après dîner.
Les deux disent la même chose, mais pas avec les mêmes mots, la même gestuelle, la même passion.
Les deux ont leur intérêt, le guide se fait payer et pas le chanoine.

Il n'y a pas des choses à voir partout, mais quand il y en a c'est dommage de passer à côté sans s'arrêter.
S'il n'y a rien à voir et que vous êtes en période de canicule, un bain dans l'Allier ou le Lot est un réel bonheur.
Le bonheur ce n'est ni compliqué ni cher, avec mon épouse nous avons des atomes crochus avec l'eau !!!

 

La montre GPS :

Elle n'est utile que pour connaître la distance parcourue, et par conséquent la distance qu'il reste à parcourir.
J'en avais une que je mettais en marche en partant, et que j'arrêtais à l'arrivée au gîte, les pauses font partie de l'étape.
Sans montre GPS, la bonne lecture de la carte vous dit aussi la distance déjà faite, et celle qui reste à faire.
Savez-vous bien lire une carte ?

Outre la carte avec le parcours et la distance, la montre donne trois informations, le rythme cardiaque en couleur, la vitesse instantanée en gris continu et l'altitude en gris pointillé.
La vitesse moyenne calculée est sans intérêt, puisqu'il y a les pauses qui sont incluses.
La vitesse instantanée est le plus souvent vers de 4.4 km/h (sur le trajet en descente douce, voir entre 8 et 10 km), un peu moins rapide que lorsqu'on va marcher 2 h le week-end.
Le rythme cardiaque permet de comprendre pourquoi j'ai parfois un "coup de mou" après une bonne grimpette réalisée trop vite, le rythme cardiaque est monté trop haut, la récupération est plus lente.
Là, il faut bien se connaître, notre pratique sportive régulière le permet.

Les "ON" sont des points donnés par l'application, points qui seront convertis en euros pour un achat dans le magasin, par exemple pour une paire de bâtons neufs.
Lorsque j'ai donné mes bâtons, je n'avais absolument pas pensé qu'ils seraient plus ou moins payés par les ON.

Informations données par une montre GPS

 

Le balisage du GR65 :

Il est remarquablement bien fait, sur la portion de 205 km que j'ai empruntée.
Pour se tromper de chemin, il faut ne pas faire attention, presque le faire volontairement.
J'ai pourtant entendu que des marcheurs avaient fait 8 km de plus après s'être trompés. Comment ont-ils fait ?
Même s'il faut prendre 2 minutes pour vérifier le marquage des autres options à un carrefour, c'est de loin préférable à des km en trop pour rien.

Je félicite les équipes chargées du balisage du GR65, entre Le Puy-en-Velay et Conques, qui ont fait un excellent travail.

 

Il faut savoir que le GR65 du chemin de Compostelle et le GR du tour de l'Aubrac utilisent des portions communes avant de partir chacun de son côté.
C'est là qu'une erreur est possible si vous suivez les marques GR rouges et blanches sans regarder le numéro du GR qui est parfaitement indiqué sur le GR65.
En faisant attention, en sachant que les GR peuvent se croiser, il n'y a pas de problème.
Il est possible que le cas se reproduise sur d'autres tronçons, nous n'avons fait que 205 km.

Croisement de deux GR, GR65 et GR4

 

Les hébergeurs :

Le plus souvent ce sont des gens qui ont fait le chemin, certains vont même le refaire après la saison.
Lorsqu'ils donnent un conseil, il y a du vécu derrière.

 

Localisation :

Les hébergements sont placés le plus souvent le long du chemin, et fléchés pour qu'on les trouve facilement.
L'indication de l'hébergement commence parfois plusieurs kilomètres avant d'y arriver, vous avez dit concurrence entre hébergeurs ?
Les guides indiquent comment trouver les hébergements placés sur le côté du GR65, par exemple "la 2e rue à gauche après la poste, à 400 m".
Avec un ou deux panneaux en bois bien placés, vous trouvez sans difficulté.

 

Logement :

En fonction des hébergements, vous avec une chambre à deux avec des sanitaires dédiés, une chambre à 4 ou 6 ou un dortoir de 12 à 18 personnes avec des sanitaires communs.
Je n'ai pas eu de problème à m'adapter à chaque cas.

Les douches et sanitaires sont adaptés à la taille de l'hébergement, je n'ai jamais rencontré de bouchon à ce niveau, même si 2 douches pour 18 lits cela peut faire peur.
Sans doute nos étapes courtes, et donc une arrivée tôt à l'hébergement, nous ont permis d'utiliser les douches parmi les premiers...

 

Table d'hôtes :

Ce que j'ai le plus apprécié chez les hébergeurs, ce sont las grandes tables d'hôtes le soir, avec le repas que nous prenions tous ensemble.
Lorsqu'il y avait plusieurs plus petites tables d'hôtes, l'ambiance n'est pas la même.
C'est la même chose pour le petit déjeuner, pris tous ensemble là aussi, sauf pour ceux qui voulaient partir tôt.

Les échanges sont nombreux et sympathiques, avec certains marcheurs que nous avons retrouvés sur les étapes suivantes, et d'autres qui faisaient des étapes plus longues, qui nous ont dépassés et que nous n'avons plus jamais revus.
C'est parfois le bon moyen de travailler son anglais, les marcheurs d'origine anglophone ne sont pas tous portés sur le français.

Les repas sont copieux, au bout de quelques jours nous avons plaisanté en parlant de "pèlerinage gastronomique".
Un hébergeur fait le plus souvent le même repas tous les soirs, pour simplifier son approvisionnement et sa gestion des stocks, pour avoir une recette parfaitement maîtrisée et bonne.
Comme nous changeons d'hébergeur chaque soir, nous ne nous en rendons pas compte.
En 14 jours nous avons quand même eu 4 fois du bœuf bourguignon avec un accompagnement différent...

Il y a des hébergeurs qui ne font pas le repas du soir, mais ils sont dans un village avec des restaurants, c'est clairement indiqué dans les guides avec une invitation à réserver la veille, ou un ticket pour un restaurant déjà réservé.

Une tâble d'hôtes chez un hébergeur

 

Petit déjeuner :

Tous les hébergeurs faisaient le petit déjeuner, assez peu proposaient le chocolat au lait.
Nous sommes de grands enfants, nous commençons au chocolat (Poulain, merci) et nous finissons au café !!!
Nous avons eu, une fois, un assortiment de confiture assez incroyable au petit déjeuner.
Sans aller jusque là, deux, trois ou quatre confitures différentes c'est très bien.

Assortiment de confiture pour le petit déjeuner

 

Bien mieux que la moyenne :

Un hébergeur est là pour nous accueillir le soir avec des échanges et des anecdotes sympathiques, il est là au repas et au petit déjeuner, il fait le travail attendu.
C'est le cas de la plupart des hébergeurs que je remercie vivement pour leur accueil.
Je n'ai pas envie de parler des hébergeurs "un peu moins bons", mais qui ont tous fait leur travail, nous n'avons besoin que d'un hébergement avec sanitaires, et des repas.

Il y a une mention particulière chez notre hébergeur de la première étape, Anne et Didier du gîte "La première étape," à Montbonnet à 16.5 km du Puy-en-Velay.
Entre le plat et le dessert, nous avons eu un court explicatif et détaillé sur les deux ou trois prochaines étapes, avec tous les conseils qui conviennent à nous marcheurs, partis sans connaître les bonnes méthodes pour réussir son chemin en évitant les erreurs les plus flagrantes.
Saviez-vous que le sens de la coquille Saint-Jacques indique la direction à suivre ? Je ne le savais pas...
Par exemple au départ le lendemain matin, l'inspection et le réglage des sacs à dos par Anne ont été appréciés tout le reste du parcours.
Vous avez beau lire comment bien régler son sac, rien ne vaut l'œil et le savoir réglé.

 

Réservation :

Il est prudent de réserver son hébergement un ou deux jours avant d'y arriver, surtout pendant les vacances où il y a du monde.
J'ai vu des marcheurs devoir prendre la malle postale pour s'avancer de 30 km, et faire leur étape ensuite, parce qu'il n'y avait plus rien de libre avant.
Si vous réservez, il faut honorer la réservation, parce que l'hébergeur aura préparé les repas en conséquence, et aura refusé vos places à d'autres marcheurs.

J'ai entendu parler de marcheurs qui réservaient un hébergement, et qui, une fois devant, se disaient qu'ils pouvaient aller plus loin.
Ils continuaient leur chemin pour aller dormir et manger ailleurs.
J'ai aussi vu la tête des hébergeurs confrontés à cette absence totale de savoir-vivre, à ce non-respect de son engagement.
Il y a des marcheurs qui ne valent rien sur le plan humain !!!
Sans doute ces marcheurs-là vont-ils avoir plus de difficultés à réserver sur les étapes suivantes, la "radio Camino" existe aussi, et ce n'est qu'un juste retour des choses.

La bonne méthode est de préparer son trajet plusieurs semaines avant, de réserver avec un versement d'arrhes, et d'assumer le fait que l'on peut se tromper avec des étapes trop courtes ou trop longues, donc en arrivant tôt ou complètement crevé.
Si vous utilisez la malle postale, vous n'avez pas le choix, c'est la méthode à utiliser si vous voulez avoir vos bagages à l'arrivée.

 

Repas du midi :

Il est à notre charge, cela demande de prévoir l'approvisionnement.
Certains hébergeurs vous vendent le sandwich avec fromage et dessert. Mais au bout de quelques jours, on s'en lasse.
Dans les villages autour des hébergeurs il y a parfois des magasins d'alimentation qui permettent de trouver des salades toutes faites et des fruits, ce qui pour nous passe mieux.
Avec mon épouse, nous avons toujours veillé à partir avec notre repas de midi, ou d'avoir une solution très robuste (un magasin dans un village et un passage aux bonnes heures) pour s'approvisionner le matin.

Nous avons vu des marcheurs vouloir partir plus tôt, sans avoir pris leur petit déjeuner, en se disant qu'ils le trouveraient 3 ou 4 km plus loin puisque c'était marqué dans le guide.
Sauf que lorsqu'ils sont passés devant c'était encore fermé, alors qu'avec mon épouse en passant 3/4 d'heure plus tard nous aurions pu y prendre un café. (Nous n'avions pas envie ce matin-là...)
Nous avons rattrapé les lèves tôt avant 11 h dans un village, où chacun leur donnait de quoi se restaurer un peu.

Savoir qu'il y a un point de ravitaillement ne vous garantit pas qu'il sera ouvert, certains n'ouvrent qu'à 15 h.
Dès que l'on sort du plein été, des points de ravitaillement ou de restauration sont fermés.
Le panneau qui vous donne une envie d'une bonne glace dans la montée, ne comptez pas dessus, c'est fermé le matin la dernière semaine d'août, pas de glace ni de boisson fraîche.

Ceux qui font les étapes longues indiquées dans les guides ne rencontrent sans doute pas le problème, les créneaux d'ouverture sont probablement calés sur eux, quand c'est ouvert.
Mais pour ceux qui font des étapes plus courtes, et qui passent en horaire décalé, vous pouvez trouver fermer ce qui sera ouvert plus tard.
Soyez prévoyant, partez avec ce qu'il faut pour la journée, même s'il faut partir 1/2 heure plus tard le temps que le magasin ouvre.

 

Les 3 premières étapes :

Nous avons volontairement choisi des étapes courtes pour la mise en jambes.

  • Le-Puy-en-Velay à Montbonnet, 16.5 km.
  • Montbonnet à Monistrol-d'Allier, 14.0 km.
  • Monistrol-d'Allier à Saugues, 13.0 km.

Beaucoup font cette partie de 43.5 km en deux jours, avec 23.5 km et 20 km, en s'arrêtant à Saint-Privat-d'Allier, comme cela que c'est indiqué dans les guides.
Sur la première étape, nous étions bien contents de nous arrêter à Montbonnet !!!
Leur 2e étape, c'est la descente sur Monistrol-d'Allier et la remontée de l'autre côté, c'est un gros morceau avec une descente difficile.
En début de chemin, le temps que le corps s'habitue, ce n'est pas forcément le meilleur choix.

La descente difficile sur Monistrol-d'Allier est évitable.
Au niveau de la tour et de la chapelle de Rochegude, il faut revenir en arrière de 300 m et prendre le chemin qui descend au niveau des lignes à haute tension. C'est inratable.
Arrivé en bas sur la route, prendre à gauche, le GR65 est fléché et ça remonte "un peu".

Nous avons appris que quelques jours après notre passage qu'une personne était tombée dans la descente normale de Rochegude, et avait fini la soirée à l'hôpital.
Ne gâchez pas votre chemin avec un passage difficile, allez voir la chapelle de Rochegude, revenez sur vos pas et prenez la descente plus facile et sans risque...
Il y a assez de passage un peu délicat sur le GR65, pour ne pas hésiter à éviter ceux qui sont possibles...

 

Les ronfleurs :

Disons clairement les choses, j'en suis un bon.
À ma décharge, comme mon épouse ne dort bien que si elle m'entend ronfler, je n'ai rien fait pour y remédier.

Je m'excuse sincèrement auprès de ceux que j'ai pu gêner avec mes ronflements.
Les plus prudents des marcheurs avaient prévu des bouchons d'oreilles pour atténuer le bruit.
J'ai entendu des ronfleurs dans une chambre de 4, 6, ou en dortoir, je ne me suis jamais plaint, je n'ai jamais fait la moindre remarque.

Un dortoir chez un hébergeur

 

Une anecdote incroyable :

Chez un hébergeur à Nasbinal, dans un dortoir de 12, je me suis retrouvé à côté d'un marcheur qui voulait dormir, comme chacun d'entre nous.
À 10 h du soir, je m'endors, je commence à ronfler, et je suis réveillé par un coup dans le matelas, sans comprendre sur le coup ce qui m'arrive.
Le voisin avait l'air de dormir, et de ne s'être rendu compte de rien.

1 h à tourner pour me rendormir, et je suis réveillé une 2e fois par un coup dans l'épaule à 11 h, une 3e fois à minuit, et une 4e fois à 1 h du matin par un coup dans le dos.
Là par contre, dès la 2e fois, j'avais parfaitement compris d'où venait le problème.
J'ai donné un bon coup de pied dans les reins de mon voisin et j'ai dit : "Si je ne dors pas, tu ne dormiras pas non plus."
Le reste de la courte nuit s'est très bien passée, et au matin, pendant que l'on se préparait pour partir, ce voisin a fait mine de dormir une heure de plus, personne n'a été dupe.

Je dois ajouter que s'il avait dû y avoir un 5e cas, mon voisin aurait eu directement son lit placé verticalement sans le moindre ménagement, ce qui aurait probablement réveillé le dortoir complet avec les explications houleuses qui auraient suivi : à 66 ans, je ne vais pas me laisser marcher sur les pieds par un petit jeune.
Avec le recul je me dis que j'ai été bien patient d'avoir attendu le 4e cas pour réagir. Il aurait fallu y mettre un terme dès le 2e cas, la méthode de mon voisin est inacceptable.

J'ai raconté l'anecdote le matin à mes voisins et voisines de chambrée qui ont été stupéfiés.
Je suis certain que mon voisin l'a entendu, c'était fait pour, mais il a fait semblant de dormir. C'est aussi un ronfleur !!!
J'ai aussi raconté ce qui s'était passé à notre hébergeur, en lui disant qu'il fallait faire connaître l'anecdote.

 

Conclusion :

Si vous ne supportez pas les ronflements, ne réservez pas un hébergement en dortoir...
Prévoyez les bouchons d'oreilles si vous supportez modérément le ronflement.
Le ronfleur ne le fait pas exprès, et il ne ronflera pas toute la nuit !!!

 

Des anecdotes :

Sisters Act :

À Saint-Comes-d'Olt nous avons dormi au couvent de Mallet.
Bel endroit que ce couvent, avec des chambres individuelles pour les couples, avec un excellent accueil par des bénévoles.
À la cérémonie religieuse le soir, les bonnes sœurs se sont mises à chanter.
J'ai failli pouffer de rire en pensant au début du film Sisters Act, la première fois que l'on entend chanter les bonnes sœurs.
Non, le début du film n'est pas une caricature !!!

J'ai un peu la dent dure pour ces bonnes sœurs, sur les sept il y en a cinq en fauteuil roulant, et c'est probablement la partie émergée de l'iceberg.
Mais mon épouse a elle aussi souri quand j'en ai parlé après la cérémonie.
C'est le sourire qu'il faut garder de mon propos.
Enfin la chanson des pèlerins à la fin de la cérémonie a bien été appréciée.

 

Arrêt pipi ?

Nous étions dans notre première étape.
Dans un chemin creux avec de hautes herbes de chaque côté et un passage en file indienne, nous sommes tombés sur deux enfants de 3 et 6 ans et un sac à dos.
Les enfants étaient assis par terre, pas d'adulte à proximité immédiate.
Nous avons posé des questions au plus grand des enfants qui n'a pas ouvert la bouche.
Nous les avons dépassés en faisant attention, et nous avons vu la maman qui revenait en courant.
Après coup je me suis dit que nous aurions dû attendre avec les enfants que la maman revienne, dans sa situation, et avec le monde sur le chemin, trouver un endroit pour une pause technique n'était pas facile.
Plusieurs semaines après je m'en veux encore de ma mauvaise réaction, sur un cas que je n'avais jamais rencontré, sur un cas que je n'imaginais pas qu'il puisse exister.

Nous les avons revus le lendemain, elle faisait avec ses enfants des étapes de 7 km.
Son sac à dos avait un siège pour porter le plus jeune dans les passages les plus difficiles.
Dès la 3e étape, elle avait utilisé la malle postale pour son sac à dos principal.
Nous avons sus par des marcheurs qui nous ont rattrapés plus tard qu'elle avait fait toutes les étapes prévues.
Je suis content pour elle, ce n'est pas être évident de se lancer comme cela avec des enfants aussi jeunes. Chapeau, madame.

 

Corps des alpes :

Un mini concert de corps des Alpes à la fin du repas avec table d'hôtes par un marcheur qui fait suivre son instrument avec lui ?
Vous n'êtes pas sérieux !!!
Si.
C'est un instrument télescopique en fibre de carbone de 2.5 kg seulement, et qui, replié, rentre dans le sac à dos.
Ce prof de musique avait besoin de travailler le mouvement des lèvres chaque jour.

Corps des Alpes

 

Vaches et écologie :

Vous repartez parfois avec le sourire...

Vaches et écologie

 

La balance au retour :

Sympathique avec 4 kg de moins, il faut reconnaître que j'en avais de trop au départ.
Mon toubib m'avait prescrit une prise de sang 5 mois plus tôt, prise de sang à faire après les vacances, les différents paramètres analysés ont tous été améliorés dans le bon sens.
Vous partez avec un traitement journalier à prendre, vous n'en avez plus besoin à la fin du trajet.
Je suis probablement un cas particulier ?

 

Le téléphone :

Je suis chez SFR, mon épouse chez FREE.
C'est un choix volontaire pour essayer d'avoir toujours un téléphone qui marche.
Ce n'est pas le cas à Nasbinal ou seul Orange passe.
À Conques, FREE ne passe pas, SFR passe.
Ailleurs, dans les hébergements, nous n'avons pas eu de problème.
Nous n'avons pas essayé au milieu du plateau de l'Aubrac non plus, nous étions en train de marcher.

Les téléphones doivent être rechargés chaque soir, et la difficulté est parfois de trouver assez de prises électriques.
Je partirai avec une petite prise multiple pour charger nos deux téléphones à partir d'une seule prise de courant.
Une fois nous avons trouvé un hébergeur avec une lampe de chevet qui inclut la prise USB de recharge et le support du téléphone.

Une lampe de chevet avec prise USB pour la recharge du téléphone

 

Sécurité routière :

Quand le GR emprunte un tronçon de route, ce sont les règles de la sécurité routière qui s'appliquent.
Certains panneaux nous le rappellent.

rappel de sécurité routière sur le GR65
 
rappel de sécurité routière sur le GR65
 
rappel de sécurité routière sur le GR65

 

La fin du chemin :

Nous parlons tous du chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Mais la fin du chemin, c'est au Cap Finistère, avec un bain à prévoir pour aller chercher au fond de l'eau la fameuse coquille tant méritée, prévoyez palmes, masque, tuba et une combinaison de nage parce que l'eau n'y est pas chaude.
J'ai le souvenir de vacances à Vigo, avec une visite aux îles de Cies, une plage paradisiaque comme sous les tropiques, mais avec l'eau du pôle nord.

De Saint-Jacques au Cap Finistère, il y a 79 km, 3 à 4 étapes de plus, désolés de vous casser le moral.
Les plus fatigués ou simplement les moins motivés trouveront sans doute un bus pour faire le trajet.
Les moins bons nageurs auront acheté la coquille plus tôt sur le parcours, par exemple au départ au Puy-en-Velay.

De Saint-Jacques au Cap Finistère, 79 km

 

Bon chemin à tous...

 


 

Notre chemin en 2024 :

J'ai acheté le Miam Mian Dodo pour préparer le chemin de Conques sur 250 Km environ, avec des étapes de 18 Km.
Celui de 2023 était unique, du Puy en Velay à Ronceveau.
En 2024 il y en a deux, du Puy en Velay à Cahors pour le premier, de Cahors à Ronceveau pour le second.
Deux guides, donc chaque guide est moins gros et plus léger, nous pourrons l'avoir avec nous dans le sac à dos !!!

Nous devrions nous arrêter, en première approche, entre Auvillar (à 237 km de Conques) et Lectoure (à 269.5 km de Conques).
Lectoure est à 15 étapes de 18 Km. 15 x 18 = 270 Km.

3 guides pour le chemin de Saint-Jacques de compostelle

 

Nos étapes 2024 :

Contrairement au trajet de 2023 ou nous avions pris un prestataire, La Balaguère, cette année c'est nous qui organisons tout.
Il n'y a donc pas de confidentialité, pas de droit.

Nous allons laisser la voiture à l'arrivé un soir, et prendre un logement sur place.
Le lendemain matin, nous allons prendre la malle postale pour rejoindre Conques.
Le trajet à pieds commencera en début d'après midi avec une courte étape.

Jour Départ Arrivé Distance étape Distance totale Observation, gîte
11/08/24 De chez nous Castet-Arrouy 426 Km 0 Km En voiture via A89, A20, A62 gitecomcastetarrouy@orange.fr
12/08/24 M Castet-Arrouy Conques 259.0 Km 0.0 Km La malle postale
12/08/24 AM Conques Noaihac 7.0 Km 7.0 Km  
13/08/24 Noaihac Livinhac-le-haut 17.0 Km 24.0 Km  
14/08/24 Livinhac-le-haut Lunan 19.0 Km 43.0 Km  
15/08/24 Lunan Béduer 18.5 Km 61.5 Km  
16/08/24 Béduer Carjarc 18.5 Km 80.0 Km Passage à Figeac après 5.5 Km
17/08/24 Carjarc Limogne-en-Quercy 19.0 Km 99.0 Km  
18/08/24 Limogne-en-Quercy Mas-de-vers 21.5 Km 120.5 Km  
19/08/24 Mas-de-vers Cahors 18.0 Km 138.5 Km  
20/08/24 Cahors Trigodina 15.3 Km 153.8 Km  
21/08/24 Trigodina Montcuq 19.7 Km 173.5 Km  
22/08/24 Montcuq Lauzerte 14.5 Km 188.0 Km Alternative, Saint-Hubert à 28 Km
23/08/24 Lauzerte Saint-Hubert 13.5 Km 201.5 Km  
24/08/24 Saint-Hubert Moissac 13.0 Km 214.5 Km  
25/08/24 Moissac Auvillar 22.5 Km 237.0 Km Ne peut pas être coupée
26/08/24 Auvillar Castet-Arrouy 22.0 Km 259.0 Km Ou Flamarens, 13 Km plus tôt
26/08/24, soir Castet-Arrouy Chez nous 426.0 Km 0.0 Km En voiture via A62, A20, A89

 

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Un grand-père facétieux disait à ses petits enfants que le grand truc blanc tout en haut du Puy-de-Dôme était un thermomètre géant : Quand il deviendra tout rouge il faudra vite se sauver, parce que le volcan va se réveiller !!!

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Il y a un savoir-vivre élémentaire qui consiste à demander l'autorisation avant de reprendre tout ou partie de ce qui est écrit dans ce chapitre.
Je vous donnerai l'accord, demandez-le simplement pour être en règle. Sont exclues les demandes extravagantes, les demandes de copie de ma base de données haut-parleurs.


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